Éric Bujold, président de Banque Nationale Gestion Privée 1859

2 minutes

Emilie Vallières

Eric Bujold

Depuis 12 ans, Éric Bujold s’implique au sein du conseil d’administration de la Fondation Jeunes en Tête. Il mobilise le milieu des affaires, dont Montréal-centre ville, pour améliorer l’accès des jeunes aux ressources en santé mentale.

Pourquoi la santé mentale des jeunes vous préoccupe-t-elle autant ?

Je crois beaucoup à l’importance des jeunes au sein de notre société. La jeunesse fait évoluer la culture et les valeurs. Pour moi, elle représente l’avenir, elle peut nous influencer et nous amener ailleurs. Ce que j’aime de la Fondation, c’est qu’on a de grandes ambitions. Nous voulons avoir un impact direct sur la santé mentale des jeunes.

Plus d’un jeune sur trois affirment ressentir de la détresse psychologique. Selon vous, quel est l’impact de la COVID-19 relativement à ce bilan ?

Les dommages sont énormes. La Fondation Jeunes en Tête intervient de façon à les rejoindre directement dans leur milieu. Pendant la crise, on a réussi à revoir le fonctionnement de la Fondation, même si on ne pouvait pas visiter les écoles. Il fallait maintenir le contact avec les jeunes et les guider vers des solutions.

Vous êtes président de Banque Nationale Gestion Privée 1859. Qu’est-ce que votre expertise dans le domaine des affaires apporte à la Fondation ?

Pour moi, l’humain est ce qui a de plus important, partout. Je suis né en Gaspésie, dans l’une des régions les plus économiquement pauvres du Canada, mais l’une des plus riches sur le plan humain. Elle est peuplée de gens bien enracinés, qui ont de belles valeurs.

Comment prévoir l’après-COVID pour nos jeunes ?

Certains impacts négatifs vont se faire ressentir pendant des années. Nos jeunes vont devoir jongler avec ça. La Fondation Jeunes en Tête focalise sur la prévention avec une approche positive.

Faites un don pour soutenir la Fondation Jeunes en Tête