Eve Paré, présidente-directrice générale de l’Association des hôtels du Grand Montréal
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Emilie Vallières
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Emilie Vallières
C’était crucial de maintenir, au jour le jour, le lien avec nos membres pour qu’ils restent informés des moindres développements entourant les mesures sanitaires. Il fallait qu’ils sentent qu’ils n’étaient pas seuls dans l’incertitude.
Nous étions en pénurie de main-d’œuvre avant la pandémie. Nos salariés sont très prisés dans les autres secteurs, parce qu’ils sont axés sur le savoir-être et le service à la clientèle. Ils sont souvent bilingues ou même trilingues. Il y a plein d’industries de services qui peuvent bénéficier de cette expertise-là. Donc, il y a fort à parier que plusieurs d’entre eux ne reviendront pas après la pandémie. On va devoir embaucher et former du personnel, ce qui va contribuer à une reprise plus lente.
C’est la science qui dictera le calendrier de la reprise des activités, mais une meilleure compréhension des motifs menant aux prises de décisions faciliterait notre planification. Quand va-t-on ouvrir les frontières ? De quelle façon ? Quand allons-nous lever les quarantaines obligatoires ? Nous avons besoin de connaître les conditions qui vont nous permettre d’envisager l’ouverture de telle ou telle surface pour mieux nous y préparer. Un hôtel, c’est comme une petite ville. C’est un grand défi de coordination.
Consultez le site ahgm.org