Jean-Nicolas Verreault, Acteur, porte-parole de la Fondation Jeunes en Tête

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David Nathan

Montréal Centre Ville - Espace affaires
Jean-Nicolas Verreault est un homme engagé. Cet acteur populaire et sa fille Mia, 15 ans, portent la parole de la Fondation Jeunes en Tête.

Quel est votre rôle au sein de la fondation?

 

J’essaye de sensibiliser le milieu scolaire aux enjeux liés à la détresse psychologique chez les jeunes. Grâce à des ateliers sous forme d’animations virtuelles et de capsules vidéos, la Fondation permet d’améliorer concrètement les choses et d’informer les gens.

Quels sont les problèmes liés à la détresse psychologique et comment réagir?

 

D’une part, les jeunes qui en souffrent se sentent isolés. Ces jeunes se rendent compte qu’ils ne rentrent pas dans le moule, alors qu’ils sont justement à une période de la vie où ils veulent fitter. D’autre part, leurs parents se sentent également très seuls et ne savent pas forcément comment gérer la situation. Pourtant, c’est très important que les parents ne prennent pas à la légère les signes que peuvent manifester leurs jeunes, comme des maux de ventre, des crises de panique, des conflits à l’école ou des changements d’attitude. Il est essentiel que les parents établissent un dialogue avec l’enfant, les professeurs, pour dédramatiser et réagir. Ensuite, ils peuvent consulter leur médecin de famille, qui pourra les orienter vers des pédiatres ou des psychothérapeutes.

Qu’est-ce que ça prendrait pour que les choses changent dans le bon sens?

 

Il faudrait réinventer l’école, faire un virage à 180 degrés. On enseigne un tas de choses aux enfants, mais on ne leur apprend pas à être heureux. Nos enfants vivent dans un monde d’écrans, hyperconnecté et virtuel, un monde «de surface». Il serait bénéfique, je crois, que les jeunes se branchent sur des choses plus intérieures, plus profondes, plus essentielles, comme faire de l’activité physique, jouer à l’extérieur, bien respirer, faire plus d’introspection.