Nakuset, directrice du foyer pour femmes autochtones de Montréal
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Emilie Vallières
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Emilie Vallières
Nous avons travaillé si fort cette année chez Résilience Montréal! Pour nos nouveaux locaux, nous allons collaborer avec un architecte afin de créer un espace dans lequel nos bénéficiaires se sentiront libres et en sécurité. Nous allons nous assurer d’accueillir, chaque jour, différents intervenants sociaux, de même que du personnel médical et des psychologues. Nous organiserons aussi des cérémonies et offrirons des cours.
Ils sont les premiers à souffrir de la crise du logement et de l’embourgeoisement. Les problèmes d’itinérance n’ont fait que s’aggraver durant la pandémie et le couvre-feu. Les gens ne savent pas où aller. Tous les refuges sont pleins. À la suite du décès de Raphaël André, j’ai organisé une collecte de fonds pour installer une tente chauffée au square Cabot, et offrir des repas, de février à avril. Chaque soir, la tente pouvait accueillir près d’une centaine de personnes.
Tous les vendredis, cet été, il y aura des activités mettant en valeur la culture des Premières Nations. On pourra, entre autres, y découvrir la danse, la musique et l’artisanat autochtones. Ça sera un rassemblement pour toutes les communautés qui fréquentent le centre-ville. C’est une occasion de créer des ponts et surtout de briser la stigmatisation de l’itinérance trop souvent rattachée aux membres des communautés autochtones. Le grand public pourra changer sa vision et découvrir leur grande résilience.
Soutenez le foyer pour femmes autochtones de Montréal.