L’histoire de la Sainte-Catherine
2 minutes
Montreal centre-ville
- © Rue Sainte-Catherine Ouest, 1964,VM94-A0144-029, Archives de la Ville de Montréal
- c
2 minutes
Montreal centre-ville
L’origine du nom de la rue Sainte-Catherine appartient à la légende montréalaise ! En effet, c’est l’une des énigmes qui n’a toujours pas été résolue : aucun document officiel ne fait référence à cette désignation.
Le nom Sainte-Catherine serait apparu au début du 19e siècle et plusieurs hypothèses existent quant à son origine ; la plus vraisemblable serait que Jacques Viger, inspecteur des chemins depuis 1813 et premier maire, aurait choisi le nom de l’une de ses belles-filles, Catherine Élizabeth.
La période faste de cette rue mythique est la première moitié du 20e siècle. Auparavant la plupart des commerces de détail se trouvaient dans le Vieux-Montréal, sur la rue Notre-Dame ou la rue Saint-Jacques.
C’est avec l’ouverture du magasin Morgan au square Phillips en 1891, que le mouvement des grands magasins vers la rue Sainte-Catherine est lancé ! En 1894, Morgan est imité par Murphy qui s’installera près de Metcalfe et ensuite en 1898 par Ogilvy près de la rue De la Montagne. Les autres grands magasins de cette époque sont Scroogie, Hamilton et Goodwin.
En 1925, Eaton achètera Goodwin et fera reconstruire le magasin jusqu’en 1931.
À compter des années 1920 et jusqu’à la fin des années 1950, de nombreux restaurants, cabarets et boîtes de nuit s’installèrent sur la rue Sainte-Catherine, développant ainsi le caractère festif et branché de la rue.
C’est en 1957 que Gratien Gélinas ouvre la Comédie canadienne et que la Place des Arts est construite. Elle sera inaugurée en 1963.
Le divertissement c’est aussi le sport avec le Forum de Montréal qui se situe au coin des rues Sainte-Catherine et Atwater.
La rue deviendra le cœur du centre-ville avec l’apparition des nombreux immeubles à bureaux comme le Dominion Square Building construit en 1928 et 1929 jusqu’à la Place Ville Marie au début des années 1960.
C’est avec les décennies 1970-1980 et 1990 que certains magasins disparaissent au profit de ceux que nous connaissons aujourd’hui comme le complexe Desjardins en 1976, les Promenades de la Cathédrale en 1988 ou encore la Place Montréal Trust également en 1988.
Pour en savoir plus sur l’histoire des centres commerciaux du centre-ville